Massey Ferguson a intégré la transmission à variation continue sur ses tracteurs en 2004. Quatre modes de fonctionnement et une multitude de réglages possibles pour chacun d'entre eux. Explications de Damien Deglaire, responsable produit tracteurs chez Massey. Et présentation du Dyna VT 7495, tracteur essayé dans le cadre de Terre à Terre 2009.
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C’est en 2004 que Massey Ferguson a intégré la transmission à variation continue sur ses tracteurs. « Pour répondre à la demande des clients et multiplier les possibilités de travail », précise Damien Deglaire, le responsable produit tracteurs de la marque.
L'interface utilisateur et les paramétrages ont évidemment été spécialement développés par Massey, mais c’est la même cinématique que sur le Fendt. Le moteur active un train épicycloïdal. Une pompe et un moteur hydraulique entraînent la variation de la vitesse de la couronne extérieure qui fait varier la vitesse d’avancement. « La proportion d’hydraulique change en fonction de la vitesse. Une de ses forces est la simplicité de la conception qui augmente la fiabilité. Il y a moins de pièces en mouvements donc moins de pertes d’énergie et moins d’usure aussi », illustre Damien Deglaire.
![]() A part l'inverseur, toutes les commandes sont groupées sur l'accoudoir. (© DR) |
![]() L'ordinateur permet notamment d'installer une vidéo. (© DR) |
Réglable à partir d’un potentiomètre sur la console, le superviseur de sous-régime permet, quant à lui, de régler la chute de régime moteur face à une augmentation de l’effort et donc de donner la priorité à la vitesse ou à la puissance : « Quand il est réglé sur 0 on autorise le minimum de perte de régime, et quand il est réglé sur 40, on autorise au contraire une grande perte de régime », détaille Damien Deglaire.
On peut aussi régler la progressivité de la transmission continue pour qu’elle soit plus ou moins réactive selon les besoins de nervosité. Le réglage se fait à partir de l’ordinateur de bord. L’utilisateur peut également choisir entre deux gammes de vitesse : « lièvre » ou « tortue ». La première va de 0,03 à 28 km/h donc elle est préconisée pour les travaux aux champs et la seconde de 0,03 à 42 km/h. Le changement se fait quand le tracteur est immobile et le levier d’inverseur au neutre. Le conducteur peut aussi mémoriser deux vitesses (SV1 et SV2) : le tracteur accélère jusqu’à les atteindre puis il les maintient.
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